Veille de rentrée méconnue, veille de rentrée méconnaissable
[Dans notre premier appart à çankaya, quartier des ambassades]
Il est trop tôt, certainement, pour porter idées et jugements sur cette contrée, mais il semblerait qu'au-delà de l'aspect initiatique de cette aventure se mire un miroir grossissant. L'image est la même mais les traits changent. Ce qui semblait être vérités absolues devient tout à coup détails insignifiants.
Un nouveau chemin apparaît, un nouvel horizon se dessine.
Le YOL de ma rue bordelaise m'aurait-il guidé ici sans que je ne le sache? Ou est-ce la maîtresse de Zeus qui, sous son air ingénu, a endossé le costumes des Sirènes?
Je m'y plais et m'y complais. Une vague impression de bien-chez-soi.
Selon le marc turc, un amour s'offrira à moi, si ce n'est déja fait. Deux chemeins m'attendent aussi, paraît-il, comme ces quatre mégots qui s'alignent promptement à mes yeux comme pour me le confirmer.
L'air d'ici se respire;s'inspire, s'expire et m'inspire. Ainsi je m'attends à tout: au pire comme aux rires...!
Clem